artiste/ Pola 4.0

France

Son pseudonyme Pola 4.0 est un clin d’œil au fameux format Polaroïd, qui a marqué son enfance, mais porte également une signification plus personnelle qu’elle aime garder secrète… Passionnée d’esthétisme depuis son plus jeune âge, elle hésite après le bac entre le stylisme et le design d’objets, mais s’oriente finalement vers le monde de la mode, où elle prendra un grand plaisir à y exprimer sa créativité plusieurs années…
Des complications d‘ordre privé, dignes d’un roman policier, la coupent dans son élan pourtant prometteur. Elle sera alors contrainte de stopper son activité professionnelle durant plusieurs années. Après un rude combat, et le retour d’un certain équilibre, elle se plonge à corps perdu dans la création. Sa passion est intacte mais son vécu et sa sensibilité orientent son mode d’expression vers le monde de l’art et la création artistique…
Pola 4.0 voit sa démarche artistique comme la mise en images de ce qu’elle nomme son « labyrinthe émotionnel ». Ses sujets éclectiques, que parfois même tout oppose, reflètent en réalité ses insatiables questionnements sur l’existence. Avec une ambivalence à peine masquée, Pola 4.0 voit surtout dans sa démarche et ses motivations profondes une souplesse de l’esprit, ou une remise en question, qui selon elle est un atout majeur dans un monde complexe, changeant et incertain. Elle s’applique à interpeler le spectateur, recherche son regard, suscite ses propres interrogations, mais toujours de façon subtile, sans jamais chercher à donner de leçon. Avide de la compréhension du monde qui l’entoure mais aussi de l’humain au singulier, elle poursuit sa quête sans relâche, avec pour seul filtre ses propres émotions.
Par ses inspirations multiples, Pola 4.0 a développé ses techniques singulières puisées dans l’alliance heureuse des médias graphiques, du traitement de l’image et des techniques mixtes. Si ses créations privilégient un usage approprié d’un support d’aluminium ou de plexiglass, voire de bois, elle refuse cependant d’être enfermée dans une catégorie artistique particulière, ou de s’imposer des limites quant à la forme de son expression.