Hors les murs

du 10 février au 8 décembre 2024

Kasimir Zgorecki

La Cité des Électriciens a abrité de nombreuses familles entre 1861 et 2013. Dans les années 1920 et 1930, beaucoup sont venues de Pologne pour grossir les rangs des mineurs, valant à Bruay ses surnoms de «Capitale polonaise» ou de «Petite Rome polonaise». Kasimir Zgorecki fait partie de cette diaspora. Prédestiné à la mine, il force le destin et devient photographe professionnel. Installé à Rouvroy, son atelier est très fréquenté par les Polonais. À travers ses magnifiques portraits noir et blanc, l’homme immortalise les Polonais et leurs traditions.

du 8 mai au 8 décembre 2024

L’espace des choses

Difficile d’imaginer dans ces quelques mètres carrés les lits à l’encadrement métallique placés côte à côte, la cafetière sur le poêle à toute heure, le torchon calendrier encore humide et les bottes dans l’entrée…

Diane Marissal et Jérémie Leblanc-Barbedienne forment depuis 2015 un duo où les influences littéraires et artistiques de l’un se mêlent à la culture publicitaire de l’autre. Adeptes de la forme pure, ils n’ont de cesse de mettre la vie en géométrie, de lui offrir épure et impact, contrastes et éclats. Leurs œuvres, jamais totalement abstraites, trouvent ainsi un écho dans nos souvenirs intimes et collectifs. Ici, leur palette chromatique réduite révèle les objets domestiques sous un jour nouveau.

du 21 septembre au 8 décembre 2024

Patrimoine en mouvement : construire un avenir durable.

Porte d’entrée touristique d’un territoire reconnu en tant que paysage culturel, évolutif et vivant au patrimoine mondial de l’Unesco, la Cité des Électriciens est un monument du quotidien emblématique du bassin minier du nord de la France.
Réhabilité par Philippe Prost, Jennifer Didelon et l’agence FORR, le plus ancien coron du Pas-de-Calais est pensé dans ses nouveaux usages comme un quartier vivant qui associe des jardins, des lieux d’exposition, des résidences d’artistes et des gîtes ; autant d’espaces qui invitent à penser autrement notre façon d’habiter la Cité et le monde après le charbon…

L’exposition présente le travail des architectes-élèves de l’École de Chaillot réalisé à Clermont-de-l’Oise et dans ses environs. Elle met à l’honneur les métiers du patrimoine et présente neuf chantiers exemplaires en région Hauts-de-France.

du 21 septembre au 8 décembre 2024

Bio-TEX

Le Bassin minier, terre d’innovation ! Découvrez en avant-première les dernières avancées techniques du collectif About A Worker en matière d’isolation.

L’exposition restitue le travail de création de rideaux hygrothermiques pour la rénovation des cités minières. Le projet mené avec les habitants de la Cité d’Orient à Harnes a été conduit par 20 étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Architecture et du Paysage de Lille, avec l’appui technique du collectif About a Worker.

Cette expérimentation s’inscrit dans le contexte du Réseau International Post Mining Network, association créée en 2022 dans le bassin minier du Nord de la France, qui rassemble plus de 30 partenaires du monde entier. Elle participe à la démarche « Cités minières en acclimatation ».

du 20 septembre au 8 décembre 2024

Chromophore

«En Creux» est l’aboutissement du travail des quatre artistes accueillis en résidence à la Cité des Électriciens lauréats dans le cadre de la commande photographique lancée en 2022 à l’occasion des 40 ans du CRP/ Centre Régional de la Photographie.

Durant un an, Clément Brugger, Isabella Hin, Hideyuki Ishibashi et Apolline Lamoril ont éprouvé le territoire et sa mémoire. Optant pour différents aspects emblématiques du Bassin Minier, chacun d’eux a su traiter par des formes innovantes et expérimentales, l’histoire des lieux et celle des hommes.

du 20 septembre 2024 au 5 janvier 2025

Panorama 26

Panorama 26, grand rendez-vous annuel du Fresnoy, présente plus de 50 œuvres inédites explorant les domaines de l’image, du son et de la création numérique. À travers diverses technologies transdisciplinaires, de traditionnelles à virtuelles et cybernétiques, l’exposition critique les limites et les expansions de notre réalité élargie, influençant le récit contemporain. Elle réunit les travaux de plus de 50 artistes, mettant en lumière l’alliance cruciale entre art, science et pratique artistique pour décrypter poétiquement notre expérience de la réalité technologiquement réinventée.

Paysages, collections du MUba Eugène Leroy

Le paysage, c’est une scène vue et représentée, un genre à part entière en peinture. Il ne correspond pas toujours à un lieu réel : les jardins peints symbolisaient souvent un ordre divin dans diverses cultures. À partir du 19e siècle, même en plein air, les artistes choisissent, cadrent et composent leur vue, modifiant parfois les éléments observés.

La représentation d’un lieu est liée au sentiment et à l’expérience de l’artiste, qui peut l’idéaliser ou y projeter ses états d’âme. Un paysage peut être une réminiscence, un souvenir ou une combinaison des deux. L’imagination transforme alors la nature en figures fantastiques. Quand les croyances collectives s’effacent, l’artiste investit sa propre mythologie individuelle dans ses œuvres.

En écho à l’exposition des œuvres du musée d’Orsay, une sélection de paysages de la collection du MUba est présentée dans un parcours libre proposant des rapprochements entre des œuvres souvent éloignées par leur époque, technique et lieu de production. Toutes permettent d’apprécier l’espace du jeu entre paysage vu et paysage rêvé, fantasmé, remémoré, intériorisé.

du 5 avril au 29 septembre 2024
Guy Brunet – Le cinéma de mon père

Né en 1945 à Viviez, Guy Brunet se prend de passion pour le cinéma en regardant les films projetés par son père, ancien projectionniste ambulant et programmateur de films dans plusieurs cinémas en Aveyron et dans le Tarn. Dès l’enfance, Guy Brunet réalise des dessins consacrés au cinéma, puis écrit à seize ans son premier scenario. Après avoir créé sa firme Paravision, il réalise en 2001 son premier film « Cecil B DeMille ».

Guy Brunet endosse à lui seul les différents métiers nécessaires à la fabrication d’un film : réalisateur, producteur, scénariste, dialoguiste, décorateur, constructeur et présentateur. Ses actrices et acteurs sont incarné·es par des silhouettes qu’il anime de ses différentes voix. À l’occasion de cette exposition qui invitera notamment à découvrir le processus créatif de l’artiste, le musée présentera un grand nombre de silhouettes, des affiches, des décors et scénarios écrits et dessinés par Guy Brunet mais aussi des films qu’il a réalisés. Conservant 26 pièces de l’artiste dans sa collection, le LaM s’est engagé ces dernières années dans une démarche de sauvegarde d’une œuvre et d’archives qui sont aujourd’hui menacées.

du 3 mai au 29 septembre 2024

Marisa Merz – Ecouter l’espace / Ascoltare lo spazio

Célébrée en 2013 par la réception d’un Lion d’or à la Biennale de Venise, Marisa Merz fait partie des artistes majeur·es de la scène artistique italienne et internationale, proche du mouvement Arte Povera. Grâce à la complicité et à l’engagement de la Fondazione Merz, le LaM présente un ensemble d’œuvres iconiques en regard de pièces inédites, ainsi qu’un important travail de recherche réalisé dans les archives.

du 10 décembre 2022 au 29 septembre 2024
La collection

Fidèle à sa volonté d’écrire une histoire de l’art et de la modernité qui prenne en considération les pratiques artistiques marginales ou singulières, le LaM propose une vision décloisonnée de l’art à travers un accrochage qui mêle art moderne, art contemporain et art brut au sein des mêmes espaces.

du 3 mai au 29 septembre 2024

I Am Hymns of The New Temples

Le LaM invite Wael Shawky (né à Alexandrie en 1971), l’un des artistes les plus remarqués du Moyen-Orient qui représente l’Egypte à la Biennale de Venise en 2024, à présenter son film « I Am Hymns of The New Temples – أنا تراتیل المعابد الجدیدة », fruit d’une coproduction inédite entre le musée, le Parc Archéologique de Pompéi et le Ministère italien de la Culture.

Tourné parmi les vestiges de la cité ensevelie par le Vésuve en 79 av. JC., le film montre, par le biais d’une fiction s’appuyant sur un minutieux travail de documentation, les points de contact entre les multiples cultures, anciennes et actuelles, qui font de la région méditerranéenne un incomparable creuset de mythes et d’histoires contradictoires. Au cœur de la narration, le Temple d’Isis, témoignage de la survivance de rites égyptiens dans le monde romain, symbolise le perpétuel basculement de point de vue sur les cultures que Wael Shawky propose dans ses recherches artistiques.