artiste/ Chalmin
Oliver Chalmin est un artiste au parcours pour le moins atypique… Issu d’une famille dont ses aïeux sont tous artistes, lui fait le choix d’être « de l’autre côté de la barrière ». Études de commerces en simultané à des cours d’art à l’Ecole du Louvres, Oliver devient galeriste.
Paris, Houston, Los Angeles… Carrière pendant laquelle il collectionne également les artistes qu’il aime et dont il se nourrit. Passionné, investi, à l’œil aiguisé, son ADN imprégné d’Art s’exprime totalement mais avec cependant une seule frustration : alors qu’il aimerait exposer de la sculpture, il ne trouve pas ce dont il a « envie ».
Crise du Golf mettant à mal le marché de l’Art, décès de son associé, bouleversement et remise en question, introspection : Olivier décide de rentrer en Europe, et de laisser libre court à cette ENVIE de sculpture…
Après des cours de sculpture et d’anatomie à l’académie parisienne Pétrus, Olivier crée ses premières œuvres et fait sa première exposition à Paris en 2000 : succès immédiat. L’artiste Olivier Chalmin est né. Dès lors, il installe son propre atelier et les expositions s’enchainent, en France, et à l’international.
Ses œuvres ? Elles explorent le corps… Le corps humain d’abord, avant qu’il se consacre aux animaux et notamment à la tauromachie, inspiré par ses origines basques. Mais quel que soit le sujet, Olivier est en quête, au fil de ses création, d’une épuration de la ligne, des formes, au service de l’esthétique mais surtout de l’émotion que génèrent ses œuvres.
Quête de perfection technique qu’il considère comme « l’instrument de la pensée », de la Création. En cela, Olivier est un artiste acharné et doté d’un très fort degré d’exigence quant à la réalisation de ses œuvres. Raison également pour laquelle le choix du bronze s’est imposé à lui telle une évidence… Parce que son enfance a été bercée par les Maîtres de l’antiquité grecque dont son père était expert, mais aussi pour la noblesse du matériau.
Pas étonnant que Rodin ou Camille Claudel soient ses références en la matière, dans tous les sens du terme. Et puis il y a la patine dont il dote ses sculptures… Dernière étape mais pourtant capitale pour Olivier, car c’est cette finition qui achèvera de créer la ligne, les courbes, grâce au jeu de l’ombre et de la lumière, les sublimant.
Et à l’instar du Vivant qu’il tente de reproduire, humain ou animal, ses œuvres sont aussi des exemplaires uniques, coulées à la cire perdue. Chacune d’entre elles est le fruit d’un long travail de maturation dont des esquisses dessinées au trait sont le préalable, en recherche de la posture, de la ligne, de la courbe, du caractère, d’un ADN unique à chacune de ses productions.
Et là où Olivier se distingue, c’est qu’au-delà de l’unicité, il parvient à insuffler à chacune de ses œuvres un état de l’âme, de la pensée du sujet, les rendant perceptibles.
Oscar, Olga, ou encore Léon, ses dernières œuvres, qu’Art Traffik est heureux de vous présenter, en sont des exemples parfaits. D’OsCar Olivier dit, par exemple : « OsCar est sans âge, sans nationalité, sans race. Il est seulement de son époque, il est universel, il se veut être un membre présent et silencieux de la famille, une sorte de confident permanent, dont le regard ne juge ni ne commente.
Seule son attitude et le sujet qu’il propose sur sa tenue donnent une indication sur ses pensées et son état d’esprit ». Il en est de même pour Léon et Olga, et je peux en témoigner car c’est bien ce que m’en disent ceux qui partagent leur quotidien après les avoir installés chez eux : ce sont des compagnons, des confidents, on les aime.
Alors lequel, laquelle sera VOTRE confident et ami ? Quelle position, posture de ces personnages universels vous touchera-t-elle le plus ? Quel habit vous séduira-t-il ? A vous de choisir !