artiste/ Mette Maya Gregersen

DANEMARK

CV
( née en 1973, travaille et vit au Danemark)
MA Art Psychothérapie, Université de Sheffield. UK
BA CERAMIQUE, Camberwell College of Arts, Londres. UK
Échange de céramiques, Collège d’art, Bergen, Norvège
Gravure et fabrication de papier, Morley College, Londres, UK
Foundation Studies in Art & Design, Londres. UK

Sélectionné pour des résidences en Europe, en Asie et aux États-Unis.
Expositions depuis 2011 dans des galeries de premier plan au Danemark, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Belgique, au Portugal, aux États-Unis, en Corée, à Taiwan …
Donne des ateliers et des conférences au niveau international
INSPIRATION
La quête de Mette Maya s’exprime dans deux directions : faire des vagues et construire.
L’une est libre et sauvage, l’autre est fine et mesurée, à l’image de la façon dont elle vit sa vie, dérivant et essayant de disparaître, tout en restant ancrée et en construisant sa maison.
La recherche d’un équilibre entre sa nature spontanée et la responsabilité d’être une artiste et une mère.
Travailler avec l’argile, c’est rechercher des structures qui relient l’esprit et la matière, matérialiser l’atmosphère.
Lorsqu’elle construit une œuvre, elle est intensément absorbée, une forme d’hypnose se tisse autour d’elle. La transformation de l’argile est une façon d’interpréter le monde, de voir ce qui est vraiment là, de lui donner un sens. Chaque forme qu’elle crée est une réaction à une expérience.
Les vagues sont pour elle le symbole et le moyen de comprendre le mouvement, notamment en raison de la tendance naturelle des vagues à se déplacer constamment et du fait qu’elle-même s’est toujours déplacée d’un endroit à l’autre. L’empreinte, après que l’armature en bois a été brûlée, enregistre les traces de ce qui a été. Nos expériences dans la vie laissent également des traces durables, mais le moment fixe de l’expérience disparaît à jamais, évaporé en essences subtiles sans structure que nous pouvons emporter avec nous. La vague va et vient ? Nous aussi.
Au bout d’un certain temps, après avoir tant brûlé et révélé ce qui reste, on ressent le besoin d’une connexion directe avec l’argile, avec sa propre structure, sa propre construction. Dans ce processus, elle donne de la texture à l’argile, écarte les bandes et les laisse tomber les unes sur les autres. Pour elle, les structures reflètent le passage du temps, un équilibre entre l’éphémère des vagues et l’éternité de la terre.
TECHNIQUES
Les vagues en céramique sont composées de couches d’argile formées sur une base de fines lamelles incurvées. Elle suspend souvent la structure de base au plafond, laissant la gravité jouer son rôle pendant qu’elle ajoute des couches et laisse sécher le matériau entre chaque laminage.
Elle utilise pour cela différents types d’argile, chacun ayant sa propre voix. Les différentes réactions dans le feu créent souvent des surprises imprévues.