artist/ Doucet
France

Jeune, il préfère les galeries à l’École des beaux-arts, qu’il trouve peu intéressante. Il expose au Salon d’automne en 1943 et 1944, puis au Salon des surindépendants en 1945 et 1946. En 1947, à la galerie Kahnweiler, il rencontre une collectionneuse hongroise qui l’invite à Budapest. Là, il réalise sa première exposition à l’Europai Iskola, fondée par Arpad Mezei et Imre Pan. À Budapest, il se lie d’amitié avec le peintre néerlandais Corneille. De retour à Paris, Doucet rejoint le groupe surréaliste-révolutionnaire, puis le mouvement Cobra en 1948, devenant le représentant français avec Atlan. La même année, il expose pour la première fois à Paris à la galerie Colette Allendy.
Les débuts de Doucet sont marqués par son intérêt pour les graffitis. Il s’inspire ensuite de Klee et de Miró, fusionnant surréalisme et abstraction dynamique et lyrique, mettant en avant la matière. Le jazz New Orleans influence certaines de ses œuvres. Il conserve de CoBrA une écriture spontanée et colorée, travaillant la matière de manière extrême, imprimant, selon Dina Vierny, « une mesure dans la démesure ».