artist/ Combas

FRANCE

Robert Combas a apporté à l’aube des années 80 une nouvelle peinture figurative. Présent sur la scène artistique dès 1979 il est le co-fondateur avec Hervé Di Rosa d’un mouvement que Ben appela la Figuration Libre, mouvement regroupant : Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas et Hervé Di Rosa.

La « Figuration Libre » qui dans les années 80 désacralisait l’art et revendiquait pour la peinture ce que le mouvement punk affirmait pour la musique : tout le monde peut être un artiste : L’art de rue contre l’establishment. Poursuivant cette attitude provocante dans son travail personnel, Il se confronte à tous les défis artistiques : peinture, sculpture, musique, cinéma font partie de son travail et lui permettent de développer son imaginaire sur tous les supports.
Sa vie est peinture et sa peinture est vie, Robert Combas croque le monde, il le mâche et le recrache en miettes. Dans son univers parallèle on se tue mais ne meurt pas, l’amour et le sexe côtoient la guerre et la violence.
La peinture de Combas est faite de libertés. Elle parle de la société, de la violence, de la sexualité, de la souffrance des gens, de leurs petits bonheurs, de leur petitesse, de leur grandeur… Elle s’inspire du rock dont l’artiste est un fin amateur, des images populaires, des livres d’enfance, des manuels scolaires de tout ce qui fait une culture populaire accessible à tous. » Le figuratif c’est le côté amusant, pied sur terre; au départ c’était une réaction dérisoire contre les peintures intellectuelles du milieu de deux mondes différents. Il y a quand même des messages dans ma peinture : au départ c’est une certaine énergie, j’ai voulu peindre ce que je voulais. Dans la B.D, on est coincé par les personnages, tandis que dans cette peinture, je suis l’art des années 70. Moi je viens du milieu populaire ».
Robert Combas, artiste peintre français.

Le langage artistique ne s’arrête pas aux frontières de l’intime. Bien au contraire, c’est en partant de cet élément « intime » qu’il va alors le dépasser pour devenir « social ». Un langage qui, en même temps, est une attitude positive ; car au-delà des scènes de violence ou d’intense sexualité, au-delà de la combinaison image mot (ou phrase), l’œuvre de Robert Combas est avant tout un geste. Ce geste n’a aucune base didactique (le sujet n’est pas l’épicentre) mais est un comportement qui a soif d’élargir son champ d’action bien au-delà des frontières closes d’un langage de l’Histoire de l’Art, pour se tourner vers ce qui, jusqu’à maintenant, avait été méprisé par l’élite qui dominait l’art durant la période des années 70 : les dessins d’enfants, des fous, les bandes dessinées, la musique rock L’enfantin n’est en fait rien de plus qu’une stratégie : celle d’un peintre qui veut agrandir le terrain d’action de son iconographie.

Robert Combas, exorcise les drames de l’histoire en les interprétant de son écriture poétique et humoristique, il décrypte le monde, l’embellit ou le noircit à sa guise, il nous emmène dans une incroyable aventure colorée et musicale.

image

Enter your email address
To receive the Lille Art Up! newsletter !

fond dégradé

Official partners and media

© 2025 Lille Art Up! All rights reserved. 14h28.com Creation